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En géothermie, il existe plusieurs techniques utilisées. SOFATH spécialiste dans les énergies renouvelables nous parle de deux méthodes en particulier, la géothermie de surface et celle dite de profondeur.

La géothermie de surface

Très appréciée par certains particuliers disposant d’un jardin, cette méthode consiste à enterrer des tuyaux à une profondeur de quelques centimètres dans le sol. Ces derniers vont permettre de récupérer l’énergie thermique fournie par le soleil chauffant la surface du terrain. En creusant en dessous de 50 mètres de profondeur, on commence à vraiment profiter de la chaleur puisque c’est là que la température commence à atteindre les 40 degrés.

On obtient alors deux solutions, comme nous le précisent les experts SOFATH. Soit il existe déjà une poche d’eau soit le sol permet d’en faire circuler. Dans le premier cas, on va creuser deux puits qu’on appelle un doublet géothermique. L’un pour pomper l’eau chaude et un second pour réinjecter l’eau dont on a extrait l’énergie thermique. Dans la deuxième solution, on creuse toujours deux puits, mai, on va injecter de l’eau dans la roche afin qu’elle absorbe suffisamment d’énergie thermique avant d’être pompée. Si la température est inférieure à 100 degrés, le système peut alimenter des installations de chauffage comme c’est le cas pour certains bâtiments publics.

La géothermie profonde

En creusant en dessous de 50 mètres de profondeur, on commence à vraiment profiter de la chaleur terrestre puisque c’est là que la température commence à être la plus profitable. La méthode d’exploitation utilise le forage et le but est d’aller capter la chaleur en profondeur. On a alors deux solutions, comme nous le précisent les experts SOFATH.
Soit il existe une nappe phréatique, on va alors capter l’eau naturellement chaude dans le sous-sol, soit le sol permet d’en faire circuler au travers de capteur appelés “sonde”. Dans le premier cas, on va creuser deux puits qu’on appelle un doublet géothermique. L’un pour pomper l’eau chaude et un second pour réinjecter l’eau dont on a extrait l’énergie thermique. Dans la deuxième solution, on creuse toujours deux puits, mai, on va injecter de l’eau dans la roche afin qu’elle absorbe suffisamment d’énergie thermique avant d’être pompée.